Alors je me repasse en boucle, dans ma tête, cette chanson d'Yves Duteil, à sa mère, je crois, et Raf était ici un peu notre mère à tous :
Ton absence.
Comme une bouffée de chagrin
Ton visage ne dit plus rien
Je t'appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moiC'est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n'est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m'ennuie de ton regardC'est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marée de silence
Qui prend ta place et qui s'avanceC'est ma main sur le téléphone
Maintenant qu'il n'y a plus personne
Ta photo sur la cheminée
Qui dit que tout est terminéTu nous disais qu'on serait grands
Mais je découvre maintenant
Que chacun porte sur son dos
Tout son chemin comme un fardeauLes souvenirs de mon enfance
Les épreuves et les espérances
Et cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absenceJe dors blotti dans ton sourire
Entre le passé, l'avenir
Et le présent qui me retient
De te rejoindre un beau matinDans ce voyage sans retour
Je t'ai offert tout mon amour
Même en s'usant l'âme et le corps
On peut aimer bien plus encoreBien sûr, là-haut de quelque part
Tu dois m'entendre ou bien me voir
Mais se parler c'était plus tendre
On pouvait encore se comprendreMon enfance a pâli, déjà
Ce sont des gestes d'autrefois
Sur des films et sur des photos
Tu es partie tellement trop tôtJe suis resté sur le chemin
Avec ma vie entre les mains
À ne plus savoir comment faire
Pour avancer vers la lumièreIl ne me reste au long des jours
En souvenir de ton amour
Que cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence.
La boucle while s'implémente, mais ne stoppera pas !
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